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Les Trow Heads.



Skydrive.H.Boudet.

                                    

Le calendrier astronomique de Rennes

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Le calendrier astronomique de Rennes

Messagede decene » 31 Aoû 2013, 10:47
Sous le titre « Le calendrier astronomique de Rennes », je publie sur mon site (http://www.renneslechateau.org/marie-ma … toine.html ) une remarque qui me semble essentielle dans le dossier des deux Rennes : le Soleil se lève le 17 janvier (Saint Antoine) à l’exact opposé de l’endroit où il se couche le 22 juillet (le jour de la Sainte-Marie-Madeleine). Ces deux date définissent donc un axe, qu’on peut suivre sur le terrain. Je développe dans mes pages. Quelqu’un a-t-il connaissance de travaux publiés sur ce thème ? Je ne pense pas être le premier à me rendre compte de cette curiosité. Amitiés. Christophe.
decene
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Sainte Marie-Madeleine et Saint Antoine-Ermite, ou le calendrier astronomique de Rennes
L’énigme de Rennes-le-Château nous invite à considérer particulièrement deux saints de notre calendrier : sainte Marie-Madeleine, tout d’abord, fêtée le 22 juillet, et saint Antoine-Ermite, fêté le 17 janvier comme sainte Roseline.

L’abbé Saunière vouait un culte tout particulier à Marie-Madeleine, comme en témoignent les noms qu’il donne aux éléments de son domaine : tour Magdala et villa Béthanie, village où résida la sainte. L’église de Rennes lui est consacrée, et c’est tout naturellement que le maître-autel nous en offre une représentation.
 


Sainte Marie-Madeleine. Rennes-le-Château, maître-autel de l’église.
Photo Christophe de Cène.

Saint Antoine-Ermite tient lui aussi une place prépondérante, ne serait-ce que via le tableau de Teniers associé à l’énigme (voir le décryptage de la partie d’échecs et la mention du peintre) : la Tentation de Saint Antoine (il en existe de nombreuses versions, toutes signées Teniers). La date du 17 janvier est, elle aussi, omniprésente dans le dossier. Nous renvoyons le lecteur aux nombreuses publications sur ce thème. L’église de Rennes-le-Château nous offre une sobre représentation du saint ermite.



Saint Antoine Ermite.
Eglise de Rennes-le-Château
Le point commun entre le tableau de Teniers (ci-dessous, au Prado) et le maître-autel de Rennes est à l’évidence la grotte. Un examen attentif révèle d’autres détails : la tête de mort au pied de la croix témoigne d’une étrange similitude. L’artiste de Rennes s’est-il inspiré du Teniers ?


La Tentation de Saint-Antoine, David Teniers le jeune. Prado.


Détail de l’oeuvre :
comment ne pas penser au maître-autel de Rennes…

… et à l’alchimie ?
Julien Champagne n’aurait pas renié cette origine…
voir www.fulcanelli.info
Le Soleil couchant

Qu’ont en commun ces deux saints ? Un autre détail va nous mettre sur la voie : le paysage représenté sur l’autel de Rennes a la lumière caractéristique d’un coucher de Soleil. Ceci nous invite à chercher où se couche le Soleil le 22 juillet, à la Sainte-Marie-Madeleine. A l’ouest, bien sûr, mais pas exactement : au printemps et durant l’été, le Soleil se couche au nord-ouest (et se lève au nord-est), tandis qu’il se couche au sud-ouest (et se lève au sud-est) en automne et l’hiver. Ce n’est qu’aux équinoxes, le 21 mars et le 22 septembre, que l’astre du jour se lève à l’est et se couche strictement à l’ouest.

Le 22 juillet définit donc un cap (on dit un azimut, angle mesuré par rapport au Nord dans le sens des aiguilles d’une montre). Ce cap dépend de la latitude du lieu, et peut être calculé en ligne sur ce site : http://www.imcce.fr/fr/ephemerides/phenomenes/rts/rts.php .

Le 22 juillet, à la latitude des deux Rennes, le Soleil se couche avec l’azimut 298°, c’est-à-dire 28° par rapport à l’ouest (décalage vers le nord).

Passons maintenant au 17 janvier, date clé pour Rennes et fête de saint Antoine Ermite : le Soleil de se lève avec l’azimut 118°, c’est-à-dire 28° par rapport à l’est (décalage vers le sud).
Dans les deux cas, il s’agit d’un même axe, comme l’explique le schéma suivant :



Cet axe de 28° par rapport à la ligne est-ouest (azimut 118) nous semble une clé fondamentale pour comprendre l’énigme des deux Rennes. C’est la raison pour laquelle nous sommes très attachés à cet azimut, relié à la géographie sacrée de Rennes-les-Bains.

En un point donné, qui nous parait être l’église de Rennes-les-Bains, le lever du Soleil le 17 janvier indique un lieu d’où l’on peut, le 22 juillet, contempler le Soleil couchant sur le point d’origine. Là est une caverne.

Lire à ce propos la géographie sacrée de Rennes-les-Bains


 

Géographie sacrée de Rennes-les-Bains
Nous prions le lecteur de nous excuser de ne livrer ici qu’une partie de notre travail, plus précisément sa conclusion, le fruit d’un décryptage. Nous souhaitons réserver à un ouvrage à paraître (et qui sera annoncé en page d’accueil du présent site) l’exposé des méthodes et d’autres incidences. En voici pour simplifier le résumé :

Rennes-les-Bains est un petit village voisin et historiquement indissociable de Rennes-le-Château. Le collègue de Béranger Saunière, notre curé aux milliards, se nommait l’abbé Boudet, en charge de Rennes-les-Bains. Henri Boudet nous a laissé un ouvrage fort curieux, intitulé « La Vraie Langue Celtique et le Cromleck (sic) de Rennes-les-Bains ». Outre le fait qu’aucun cromlech (cercle mégalithique de pierres dressées) n’existe dans la paroisse ou aux environs, le livre est un tissu d’absurdités et de jeux de mots nous laissant deviner un propos caché, l’abbé ayant toute sa raison lorsqu’il écrit. Les habitués de « l’affaire Rennes-le-Château » le savent fort bien : l’opuscule de Boudet est crypté. Nous dirons comment nous en avons percé le mystère dans notre livre à venir. Pour l’heure, voici le fruit d’un décryptage rigoureux du texte de l’abbé, à l’aide d’une méthode inédite à notre connaissance. Le principal objectif de l’auteur est de nous décrire une géométrie sacrée qui n’a rien à voir avec la carte livrée, mais se résume à celle que nous présentons ici. Nous avons conscience que, sans exposer la méthode de décryptage, nous susciterons pour le moins un grand scepticisme, et donnons donc rendez-vous à nos lecteurs après la parution de notre livre.


Le trait reliant Alet-les-Bains au château d’Arques a un azimut de 118° (mesure précise sur Google Earth), une valeur dont on découvrira ci-dessous l’importance.
Le centre du dispositif est l’église de Rennes-les-Bains. Un cercle (cromlech imaginaire) est tracé, passant par le château d’Arques. L’axe joignant ces deux lieux est rigoureusement (vérification faite sur Google Earth) de 45° par rapport au nord. Un autre axe à 30° rejoint Alet-les-Bains (cathédrale, première construction au Ixe siècle). Nous faisons figurer l’axe nord-sud (en bleu) et le méridien de Paris (ligne rouge verticale). La ligne bleue qui frôle Sougraigne correspond au lever du soleil le 17 janvier (une date clé dans le dossier de Rennes). A l’intersection du cercle se situe un petit mont sur lequel des chercheurs ont découvert une grotte durant l’été 2011, qu’ils pensent être l’entrée vers le trésor maudit ! Qui sait ? Enfin, le point bleu marque l’emplacement du tombeau, près d’Arques, qu’aurait peint Nicolas Poussin dans son tableau « Les Bergers d’Arcadie ». On retrouve là les ingrédients habituels de Rennes.
Curieusement, le schéma en forme de Y (avec deux branches à 30 et 45 degrés) qui caractérise la construction de Boudet se retrouve dans la composition de l’œuvre de Poussin. Et dans d’autres, comme la Cène de Vinci. Voyez vous-même…


  

Le décryptage de la Vraie Langue Celtique

Le décryptage de la VLC nous a fait découvrir, entre autres éléments clés, un lieu a notre connaissance ignoré dans l’affaire de Rennes : il abrite une version intéressante des Bergers d’Arcadie de Poussin, dont nous reproduisons ci-dessous un détail. Une forme en Delta (la lettre grecque, pas le delta ou embouchure du Rhône) y est gravée, qui épouse la forme en Y déjà mentionnée. Ici, l’index du berger ne pointe plus une lettre mais un point qui occupe la place du tombeau d’Arques dans notre cartographie (ci-dessus). Etonnante coïncidence, d’autant que le texte « ET IN ARCADIA EGO » devient ici « ET IN ARCA EGO », le Delta s’appuyant sur le second A de Arca. 


Le Delta gravé sur les Bergers d’Arcadie.


A propos de la précision des mesures…
Nous remercions les Internautes qui, quelques jours après la publication de notre page, nous ont fait part de leurs critiques. Ainsi, on nous fait observer à juste titre la précision toute relative des tracés sur une carte (quelle projection ? quelle échelle ?)… Un habitué des deux Rennes nous écrit qu’il est peu probable que l’église de Rennes et le Château d’Arques, construits à des époques différentes, puissent être placés sur un azimut à 45°. 
Voici notre réponse, et elle est étonnante : nous avons utilisé le logiciel Google Earth, que chacun peu télécharger gratuitement. L’outil « règle » du logiciel permet une mesure au mètre près de la distance entre deux points, et indique son azimut (angle par rapport au nord) au centième de degré près ! Les lignes rouges des visuels ci-dessous sont tracées par Google Earth, et chacun pourra en faire l’expérience. Partez comme ci-dessous de l’église de Rennes-les-Bains et suivez un azimut de 45,00° sur une distance de 5462 mètres exactement : vous vous trouvez à la porte d’entrée du château d’Arques (donjon) ! Une telle précision est hallucinante, dérangeante pour l’esprit mais bien réelle.

Nous évoquions (ci-dessus) la découverte d’une grotte en 2011, près de Sougraigne, qui fit grand bruit dans les médias (« Ils ont découvert la grotte au trésor » titrait la Dépêche du Midi)… Notre carte situe un point sur un axe correspondant au lever du Soleil le 17 janvier. Vérifions : le site http://www.imcce.fr/fr/ephemerides/phenomenes/rts/rts.php nous donne l’azimut du lever de Soleil à Rennes-les-Bains le 17 janvier : 118° (c’est à dire que le Soleil se lève à 28° de l’est géographique ce jour-là). Nous utilisons alors à nouveau Google Earth : plaçons-nous à l’église de Rennes-les-Bains. Parcourons 5462 mètres (rayon de notre cercle) avec un azimut de 118°. Nous sommes (copie d’écran ci-dessous) à 300 mètres à l’ouest du pech d’En Couty. C’est sur ou près de ce pech que fut découverte la grotte de Sougraigne évoquée plus haut.


Transposition sur la carte IGN :
Pour préciser l’endroit sur une carte, nous avons utilisé le site de l’IGN http://www.geoportail.gouv.fr/ pour retrouver notre point en vue satellite (croix rouge ci-dessous), puis en vue cartographique.

Enfin, nous avons placé, sur Google Earth, le sommet du DELTA au centre du village d’Alet. De ce point, la mesure précise de l’azimut vers le donjon d’Arques est de 118,07° – précision remarquable :

 La mesure précise de l’azimut vers le donjon d’Arques est de 118,07°
Nous sommes très attachés à ce point nommé, en attendant mieux, Azimut 118. Ceux qui manient avec dextérité cartes et Google Earth pourrons vérifier que le trait qui part de la tour Magdala et passe par le lieu dit « Le Cercle » (bien connu des habitués de Rennes) pointe très précisément notre Azimut 118.

Mais notre intérêt pour ce cap est avant tout astronomique : Lire la suite. 

Nous dirons plus tard comment nous avons décrypté le livre de Boudet. Et quelles extraordinaires perspectives ouvre cette clé.
Christophe de Cène
asteria @ aliceadsl.fr
 




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